J'invoquerai son Nom
Pourquoi est-ce que je me laisse envahir par une plaintive mélancolie, quand je peux invoquer le Nom du Dieu Tout-Puissant ?
Pourquoi est-ce que je me tourne vers les hommes en espérant qu'ils m'apportent une solution que le Dieu éternel peut me donner ? Pourquoi me préoccuper de former mes propres plans, fabriquer des organisations et des solutions plutôt que de me décharger sur Lui ?
Celui qui répond
Invoquez le nom de votre dieu; et moi, j’invoquerai le nom de l’Eternel. Le dieu qui répondra par le feu, c’est celui-là qui sera Dieu. (1 Rois 18:24a) […] Et le feu de l’Eternel tomba (1 Rois 18:38)
L’homme a une tendance naturelle à se fabriquer ses propres dieux ainsi que ses propres solutions humaines pour servir ses ambitions, s’élever et solutionner ses problèmes. Le peuple d’Israël trouvait dans le “dieu” Baal une version satisfaisante de sa propre chair, incarnée dans un culte païen. Ceci alors qu’ils pouvaient invoquer à tout instant le nom d’El Shaddaï (le Tout-Puissant) ! Le prophète Elie le fit aux yeux de tous et l’Eternel répondit sans attendre, consumant l’offrande et l’autel.
Pourquoi donc est-ce que j’invente des solutions alors que mon Dieu est si près de moi ? Pourquoi est-ce que je ne me décharge pas sur lui de tous mes fardeaux ?
Aller droit au but
Je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. (Philippiens 3:14)
Le meilleur coureur est celui qui court droit vers le but. Pourquoi donc ne pas courir directement vers mon Père, le Dieu vivant et vrai ? Il est à portée de main, à portée de coeur ! C’est en vain que je me mettrais à chercher ailleurs la délivrance : en Dieu seul se trouve la réponse. Quand j’invoque son nom il me répond. Quand je prie au nom de Jésus-Christ, il plaide ma cause : ne sera-t-elle pas entendue si le Fils de Dieu lui même est mon avocat ? Je vous le dis : sans tarder le Dieu en qui je crois accomplira sa promesse pour l’enfant chéri que je suis.
Je renonce à faire peser sur mes frères et soeurs des attentes auxquelles seul Dieu peut répondre.
Aussi je laisse là mes détours. Je renonce à faire peser sur mes frères et soeurs des attentes auxquelles seul Dieu peut répondre. Je pose au pied de Jésus mes projets et mes ambitions, retrouvant ainsi la paix. Il est inutile que je me demande si j’ai le droit ou pas d’invoquer le nom de mon Dieu : quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé (Romains 10:13). C’est explicite ! Je peux sans tarder appliquer ce précepte dans ma vie, avec le gage du salut promis par Dieu lui-même.
Mon affaire, c’est d’obéir
Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son oeuvre. (Jean 4:34)
Mais si c’est sur Dieu que je me décharge de tout fardeau, quelle est donc ma part ? Ma part c’est de faire la volonté de Dieu, comme Jésus l’a fait. Mon devoir c’est d’obéir et non de dire au Seigneur ce qu’il doit faire. Je n’ai pas à me préoccuper de comment Dieu va répondre ni sous quel délai : il a déjà la solution. Ma part est de me soumettre, prêt à obéir à celui que j’aime. Je l’invoque et il me répond.
Le monde se porterait bien mieux si chaque chrétien se faisait disciple au quotidien. Si chacun se disait dès l’aurore Que veux-tu que je fasse Seigneur aujourd’hui ? Comment puis-je réjouir ton coeur ? Et s’ils en faisaient le but de leur journée. Tout est écrit dans l’enseignement de Jésus. Fais cela, et tu vivras.
Il est temps de ne plus fabriquer quelque-chose, mais de suivre quelqu’un.
Aujourd’hui tu peux décider de laisser tomber tes filets de pêcheur afin obéir aux doux préceptes du Seigneur. C’est maintenant la décision de ne te soucier de ce qu’on dira de toi et mais de trouver ta valeur dans le plaisir de ton Roi. Il est temps de ne plus fabriquer quelque-chose, mais de suivre quelqu’un. Et ce quelqu’un c’est Christ.
Seigneur, j’invoque ton nom sur ma vie aujourd’hui. Je choisis de ne plus compter sur moi-même ou les autres pour ce que toi seul est en mesure d’accomplir. Tu es El Shaddaï, le Dieu Tout-Puissant : délivre-moi je t’en prie ! Je sais que tu trouveras le moyen même si mon cas est urgent. Tu n’es pas en retard, tu es déjà en chemin. Je soulage mon âme en cet instant de tout fardeau. Désormais, c’est ta volonté que je veux faire, c’est toi que je veux suivre. Que veux-tu que je fasse aujourd’hui ?