Simplement Jésus
Dans une église était écrit en grand sur le mur du fond, face à l'estrade : 'Enseignant, donne-nous simplement Jésus'. Il y a une aspiration brûlante, un cri qui monte dans notre génération. Nous ne demandons pas à nos églises une ambiance, un orateur ou à être seulement bénis. Car tout est en Jésus et il nous suffit.
C’est Lui que nous voulons
Comme Luther cloua jadis ses thèses sur la porte de l’église de Wittemberg, nous clouons sur la porte des églises institutionnelles de notre temps une demande brûlante et sans haine : arrêtez de nous donner autre chose que Jésus-Christ. Nous ne voulons pas seulement entendre parler de lui comme s’il n’était pas dans la pièce. C’est Lui que nous voulons, Sa présence même.
Il ne s’agit pas d’un affrontement ou d’une rébellion, il s’agit d’une sainte aspiration au retour à l’essentiel, au coeur même de l’Evangile : le Fils de Dieu à qui nous sommes attachés. Nous voulons ouvrir le débat comme le fit ce jeune moine plein de zèle, à qui Dieu permit, dans sa grâce, d’ouvrir un nouveau chemin possible.
Puisque vous avez reçu le Christ, Jésus le Seigneur, comportez-vous comme des gens unis à lui : enracinez-vous en lui, construisez toute votre vie sur lui et attachez-vous de plus en plus fermement à la foi conforme à ce qu’on vous a enseigné. Agissez ainsi en adressant à Dieu de nombreuses prières de reconnaissance. Veillez à ce que personne ne vous prenne au piège de la recherche d’une « sagesse » qui n’est que tromperie et illusion, qui se fonde sur des traditions tout humaines […] Car c’est en lui, c’est dans son corps, qu’habite toute la plénitude de ce qui est en Dieu. Et par votre union avec lui, vous êtes pleinement comblés, car il est le chef de toute Autorité et de toute Puissance. (Colossiens 2:6-10, Semeur)
Simplement Jésus
Nous avons soif de Jésus ! Nous voulons nous adresser à lui avec notre propre bouche, face-à-face, coeur à coeur. Nous voulons accueillir sa présence au milieu de nous, bien plus que si un chef d’état assistait à nos réunions. Nous ne voulons pas lui donner le strapontin du fond, mais la place sur le trône.
Nous avons moins besoin d’un programme, d’une atmosphère ou d’un orateur renommé que du Christ en personne. Encourageons-nous à connaître Jésus dans tous nos partages. Le connaître précède toute chose. Sans Jésus tout enseignement, toute autre chose n’a aucune valeur.
Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. (Jean 15:5)
Mettons en pause tout ce que nous faisons dès que nous sentons que nous nous éloignons de Christ. Et demeurons alors dans la prière jusqu’à ce qu’il nous dise quoi faire, quoi changer en nous. L’important n’est pas ce que nous faisons, l’important c’est qui est Jésus.
L’important n’est pas ce que nous faisons, l’important c’est qui est Jésus.
Celui qui croit possède Jésus Lui-même comme récompense : il n’a besoin de rien d’autre pour accéder à la vie éternelle et à la plénitude de sa qualité d’enfant de Dieu. Enlevez-nous le reste, laissez de la place à Jésus ! Là où Jésus se trouve ses amis viendront.
Nous déclarons que Dieu chérit tous ses enfants et que Jésus-Christ est leur frère. Du plus petit au plus grand, du plus faible au plus fort. Tous ceux que Dieu a choisi, si imparfaits soient-ils, forment le peuple des rachetés.
Jésus-Christ est le seul chef de son Eglise : il en est à la fois le but et la seule fondation. Elle lui appartient. L’autorité déléguée dans certaines limites à certains parmi nous est un service humble comme Christ a lavé les pieds de ses disciples. Remettons souvent sur l’autel et sous la redevabilité les mandats de leadership. Que personne ne prenne la place de Jésus.
Ce Fils, il est l’image du Dieu que nul ne voit, il est le Premier-né de toute création. Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux comme sur la terre, les visibles, les invisibles, les Trônes et les Seigneuries, les Autorités, les Puissances. Oui, par lui et pour lui tout a été créé. Il est lui-même bien avant toutes choses et tout subsiste en lui. Il est lui-même la tête de son corps qui est l’Eglise. Ce Fils est le commencement, le Premier-né de tous ceux qui sont morts, afin qu’en toutes choses il ait le premier rang. Car c’est en lui que Dieu a désiré que toute plénitude ait sa demeure. Et c’est par lui qu’il a voulu réconcilier avec lui-même l’univers tout entier : ce qui est sur la terre et ce qui est au ciel, en instaurant la paix par le sang que son Fils a versé sur la croix. (Colossiens 1:15-20, Semeur)
Si une personne en âge de professer Jésus le fait, elle est la bienvenue dans la famille de Dieu. Nous voulons être sans réserve ses plus grands supporters. Que personne ne se mette donc en travers de la foi en Jésus en ajoutant des conditions au salut, au baptême ou aux dons de l’Esprit sous quelque forme que se soit.
Laissez donc les petits enfants venir à moi, ne les en empêchez pas, car le royaume de Dieu appartient à ceux qui leur ressemblent. Vraiment, je vous l’assure : celui qui ne reçoit pas le royaume de Dieu comme un petit enfant, n’y entrera pas. Là-dessus, il prit les enfants dans ses bras, posa les mains sur eux et les bénit. (Marc 10:14-16, Semeur)
“Ecclesia semper reformanda est” (“L’Eglise se réforme sans cesse”). Jésus-Christ bâtit et façonne son Eglise, qui est son Epouse chérie. Ré-examinons en permanence dans la prière tout ce que nous faisons . Le vin nouveau nécessite une outre neuve. Nous voulons aller là où le Berger nous conduit.
Si nous échouons dans la prière, nous échouons partout. Nous avons soif de l’adoration véritable et durable du Dieu trois fois saint. Nous voulons vivre en dépendance à Jésus dans la prière et que cela soit manifeste et visible aux yeux de tous. Nous désirons que l’Eglise soit une Maison de Prière : un lieu où Dieu habite au milieu des louanges de son peuple.
Nous voulons être réunis entre générations et entre nations. Nous n’aimons pas les murs de séparation : nous voulons vivre tous ensemble la présence de Dieu comme il est montré dans la Parole où tous se tiennent devant l’Agneau pour l’adorer.
Après cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l’agneau, revêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains. Et ils criaient d’une voix forte, en disant : Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’agneau. (Apocalypse 7:9-10)
Simplifions radicalement toutes choses : la présence de Jésus-Christ se manifeste au milieu de deux ou trois qui se réunissent en Lui. Nous déclarons que l’Esprit-Saint est le même sur tous les croyants. Nous demandons que les dons et les ministères de chacun soient accueillis, reconnus et mis en action dès le début de la foi car c’est ainsi que Jésus sera glorifié.
Enfin, nous voulons vivre l’amour véritable et sans hypocrisie : nous laisser aimer de Jésus, nous asseoir à sa table, gouter et voir combien il est bon. Afin qu’il nous remplisse de Lui par l’Esprit-Saint et que notre coupe déborde d’amour pour les autres.
Comme le Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés. Demeurez dans mon amour. (jean 15:9)